C’était le printemps tout vibrait autour de lui la nature devenait impudique et livrait ses merveilles les offrant à qui voulait. Anthony malgré tout ça tournait en rond dans le salon le téléphone comme à son habitude à la main, depuis des semaines il s’isolait c’était assez fréquent chez lui presqu’une habitude. Sa maison était devenue au fil du temps une prison mais malgré tout cela ses pensées voulaient atteindre la sublimation de ses désirs tel un papillon qui butine ce que lui offre la vie. Il était là toujours à tourner en rond chaque pièces qu’il traversait lui rappelait une vérité cachée qui s’étiolait avec le temps, machinalement il posa sa main sur son paquet de cigarette et se dirigea vers la terrasse pensif et soucieux fixant devant lui sans réellement voir quoi que ce soit mais pensant à Florence aux dernières paroles.
- Aujourd’hui avec les nuits les jours et les heures qu’on vient de passer on ace putain de manque ! qui grandit, qui s’amplifie, qui nous grignote.
Il était comme à son habitude silencieux, il l’écoutait tout ces mots le touchait tout était tellement vrai, il vivait tout les deux quelque chose d’intense de fusionnel, des fois il en perdait presque sa respiration.
Il était comme tout les stigmatisés de la vie ses sens étaient décuplés.
- Ces moments met à la fois terriblement bien et en même temps tellement encore plus en manque. Tu sais c’est juste que nous à présent on sait que ça existe.
Il alluma une cigarette et tira une longue bouffée ce que disait Florence n’était que des vérités pour elle tout paraissait simple, pour lui le doute l’avait capturé. Il avait toujours pensé qu’il fallait pour commencer une relation douter des gens, il écrasa machinalement sa cigarette dans le cendrier et se dirigea vers sa chambre d’un pas décidé histoire de ne pas changer d’avis il savait très bien que le facteur émotion n’était jamais à omettre de toute situation et que son côté imprévisible des fois lui jouait des tours. Dans cette chambre il se parlait à lui-même tout en attrapant quelques affaires qu’il fourra dans un sac de voyage noir.
- Bon ca suffit fait chier cette situation de merde, fait chier…
Il se dirigea ensuite vers la porte d’entrée et prit sur le petit meuble ses clés de voiture. Il roulait depuis une bonne heure sur la A7 en direction du sud de la France, la circulation était fluide à cette époque et sur la voie du milieu il regardait les plaques des camions qu’il doublait les laissant sur leurs ruban, Pologne, Portugal, Espagne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Pologne etc. Il avait envi de fumer il attrapa dans le fourre-tout un chewing-gum à la menthe une chanson passait sur la bande FM.
You cross this line
Do you fin dit hard to say or with me tonight.
Si la vie avait fait de lui un captif malgré lui Florence l’avait apprivoisé avec tout ce qui faisait d’elle un être d’exception.